SCHELOMITH : connue et aimée de Dieu

Publié le 22 août 2025 à 08:10

Elle s'appelait Schelomith. Sa vie a basculé le jour où son fils adulte, fut tué. Cinq petits versets* rapportent l'histoire de son fils. L'auteur aurait pu ne rien dire sur la mère de cet homme. Mais Dieu a jugé important de la mentionner.

 

Schelomith... Au cours d’une dispute, son fils prononça des paroles contre Dieu. Des paroles interdites, répréhensibles, impardonnables selon la loi de son peuple. Alors, il fut arrêté, jugé, condamné puis mis à mort. 

 

Derrière ce récit abrupt, il y a le cœur d’une maman.

Le cœur d’une femme qui voit son enfant, celui qu’elle a porté, élevé, aimé, disparaître dans la honte et la condamnation.

Son cœur a dû imploser, se briser en mille morceaux. Elle a dû être dévastée par la douleur.

 

Et pour elle, ce n’était pas seulement une condamnation humaine car celle-ci venait de l'autorité religieuse. C’était comme si Dieu lui-même lui arrachait son fils. Quelle détresse pour une maman ! Quelle situation incompréhensible !

 

La honte a peut-être rempli son âme.

Peut-être la colère aussi,

un sentiment d’injustice,

de l’amertume.

Peut-être même la peur de l'avenir si cet enfant était devenu la seule présence masculine de la maison.

 

Je me demande s'il n'y avait pas une part de culpabilité dans le cœur de Schelomith. La Bible souligne que le père était égyptien. Or, quand Dieu a révélé ses lois à Moïse, il a clairement exprimé sa désapprobation pour les alliances contractées avec des étrangers*.

Il est possible que Schelomith se soit crue punie et rejetée de Dieu.

 

En réalité, Dieu n'a pas ignoré cette maman. Sur les cinq versets qui rapportent cette histoire, trois la mentionnent.

Dieu sait qu’elle existe. Il sait d’où elle vient, qui sont ses parents, à quelle tribu elle appartient. Il connaît son prénom.

 

Oh ! J'y vois la même tendresse que Jésus a manifesté à Marie de Magdala, le jour où elle était si bouleversée et avait les yeux tellement remplis de larmes qu'elle ne l'a pas reconnu. Ce jour-là, Jésus a juste dit : "Marie !"*

Cet appel plein de douceur a ramené la vie dans son âme.

Plusieurs passages bibliques* disent que Dieu nous appelle par notre nom. Il montre ainsi tout l'intérêt qu'il nous porte.

 

Schelomith... Un nom qui signifie "paisible". Comme si Dieu voulait lui rappeler que, même dans la tempête, il existe une paix qui vient d’en haut. Cette paix n’est pas le déni de la douleur, mais une force intérieure offerte par Dieu lui-même, pour traverser l’insurmontable. Une paix qui garde le cœur quand tout s’écroule autour. Une paix comme un cadeau, comme un refuge au milieu de la souffrance.

 

À toutes les Schelomith d’aujourd’hui, voici ce que Dieu dit :

 

Tu souffres dans ta chair et dans ton âme à cause d'un jugement qui a été prononcé.

Tu ne comprends pas, tu ne peux pas comprendre. Tout te parait si injuste !

Rage, désespoir, humiliation, tout se côtoie au fond de toi.

Pourtant, je suis là.

Je connais ton nom.

Je connais ton histoire.

J'ai vu ton cœur brisé.

 

Je vois tes larmes, j’entends tes soupirs.

Je sais la détresse qui te traverse.

Et je suis là. Je t’accueille.

 

Ton nom signifie « paisible ». Cette paix, je veux la déposer en toi, même au milieu du chaos. Une paix qui dépasse toute compréhension humaine, une paix qui vient de moi et qui t’aidera à tenir debout*.

 

Tu es précieuse à mes yeux. Tu as de la valeur*.

Je t’aime et je ne t’oublierai jamais*.

Voici, je t'ai gravée sur mes mains.*

 

Ton Dieu qui t’aime

 

* Références bibliques :

Lévitique 24.10-13 et 23 ; Exode 34.15-16 ; Jean 20.26 ; Esaïe 43.1, Exode 33.17, Jean 10.3 ; Jean 14.27, Philippiens 4.6-7 ; Esaïe 43.4 ; Jérémie 31.3 ; Esaïe 49.14-16

 

Si ce texte te réconforte, inscris en commentaire, la parole de Dieu qui réchauffe ton cœur.

 

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