MIKAL : quel choix pour aujourd'hui ?

Publié le 17 septembre 2025 à 22:54

L’histoire de Mikal (1), fille du roi Saül et épouse de David, me bouleverse.

Voilà une femme instrumentalisée, abusée, oubliée… malmenée. J’ai de la compassion pour elle. Je comprends sa souffrance et son amertume, son mépris et sa haine.

 

Mais au milieu de ce drame, une bonne nouvelle brille : Dieu aussi a compassion des « Mikal » et Il offre la possibilité d’une restauration, en ouvrant un nouveau chemin.

 

Une femme maltraitée et instrumentalisée

 

Mikal n’a jamais vraiment été considérée pour ce qu’elle était : une femme, une personne, avec un cœur, des émotions et une dignité.

Elle est donnée à David comme un appât politique.

Elle sauve la vie de son jeune époux en l’aidant à fuir. Mais lui la néglige, l’abandonne, l’oublie et prend plusieurs autres femmes.

Elle est donnée par son père à un autre homme.

Plus tard, alors qu’elle vivait avec un mari aimant, David la reprend brutalement, sans la consulter, comme un simple trophée politique. Elle doit alors le partager avec ses nombreuses épouses.

 

Après tant d’années de maltraitance et d’abus d’autorité, son cœur se ferme, s’endurcit et s’aigrit. Sa colère trouble son jugement et l’empêche de se réjouir.

Sa vie est gâchée, son foyer brisé, et la faveur de Dieu semble lui être refusée.

 

Quand l’amertume prend toute la place

 

Humainement, je comprends la réaction de Mikal. Naturellement, si j’avais été à sa place, je me serais aussi enfermée dans un statut de victime à qui l’on doit réparation, laissant la colère et la rancune ronger mon cœur et ma vie.

 

Et comme elle, j’aurais été prisonnière de mon passé — ou de mon présent — enfermée dans l’amertume, incapable de goûter la joie ou la paix.

 

La tendresse de Dieu pour les “Mikal”

 

Heureusement, Dieu regarde avec tendresse toutes les « Mikal » d’hier et d’aujourd’hui.

Il connaît la douleur de celles qui ont été maltraitées, humiliées, utilisées. Il ne nie ni leurs larmes, ni leur sentiment d’injustice.

 

Mais Il leur dit avec douceur :

 

« Je ne veux pas que tu restes enfermée dans ce rôle de victime. Je t’appelle à la liberté. Laisse-moi guérir ton cœur. Laisse-moi te montrer un autre chemin. »

 

 

Dieu n’oublie pas les femmes brisées

 

Mikal avait toutes les raisons de se sentir manipulée, humiliée et abandonnée. Mais Dieu propose un autre chemin. Un chemin surprenant, parfois effrayant au premier abord, mais qui conduit à la guérison et à la paix.

 

Si tu te reconnais en elle, voici la promesse de Dieu pour toi :

 

« Malheureuse, battue par la tempête, privée de consolation ! Voici, je garnirai tes pierres d’antimoine, et je te donnerai des fondements de saphirs. » (2)

 

Dieu transforme les blessures en perles et les ruines en pierres précieuses.

Il n’efface pas le passé, mais Il ouvre un avenir.

Et pour chaque « Mikal » d’aujourd’hui, Il tend la main :

 

« Viens, suis-moi. Je veux écrire une nouvelle histoire avec toi. »

 

Un autre chemin : le principe de “Toi, suis-moi !”   (2).

 

Ce qui intéresse Dieu dans notre relation avec lui, c’est notre cœur.

Ne nous attardons pas sur celui de l’offenseur : cela ne concerne que Dieu et lui.

 

Ce que Dieu désire, c’est nous instruire, nous transformer, nous guérir et nous élever au-dessus des circonstances. Il veut imprimer son caractère en nous afin que nous Lui ressemblions. Ainsi, nous faisons sa volonté et nous glorifions son Nom. Nous sommes nées pour L’honorer, et cela passe par là.

 

Dieu n’est pas contre nous.

Quand Il nous invite à pardonner, à laisser la colère, à dépasser l’amertume, ce n’est pas pour minimiser notre douleur ni excuser ceux qui nous ont blessées. C’est parce qu’Il veut nous amener plus loin.

 

Quelles alternatives pour Mikal et pour nous ?

 

S’approcher de Dieu.

Rester dans sa présence, Lui ouvrir notre cœur, écouter ce qu’Il a à nous dire… voilà ce qui change notre perspective (2).

S’approcher de Dieu permet de voir clair, de comprendre les situations, de percevoir au-delà des apparences, de recevoir ses conseils. Cela nous empêche d’agir selon nos pensées, et nous aide à agir selon la pensée de Dieu.

Choisir la paix, plutôt que nourrir la colère (2).

Lâcher ce que Dieu nous demande de lâcher. Lui confier ce qui nous paraît important.

Se laisser modeler par Dieu, plutôt que par les blessures du passé.

Se laisser transformer de l’intérieur.

 

 

Accuser notre situation ne sert à rien. Nous devons la dépasser. Comme le dit Liz Curtis Higgs (3) :

 

« Ce ne sont pas les circonstances qui doivent déterminer nos actions, c’est le désir de plaire à Dieu avant toutes choses. Car avec Dieu, ce n’est jamais ce que vous avez été qui compte, c’est ce que vous êtes devenues. »

 

Entends-tu sa voix douce t'appeler tendrement ?

N'aie pas peur. Fais-lui confiance. Dieu te veut du bien. Son chemin est sûr : il mène à la vie.

 

Références Bibliques :

1- 1 Samuel 18/20-29 ; 1 Samuel 19/11-17 ; 1 Samuel 25/44 ; 2 Samuel 3/1-16 ; 2 Samuel 6/5-23

2- Ésaïe 54:11 ; Jean 21:22 ; Psaume 37.8 , Psaume 73:17 ; Jacques 1:19-20 ;

3- Liz Curtis Higgs dans son livre "LES MAUVAISES FEMMES DE LA BIBLE"

 

Ajouter un commentaire

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire.