Quand la douleur réclame justice...

Publié le 15 septembre 2025 à 01:36

Un jour, j’entends soudain mon mari gronder comme le tonnerre. Il est furieux contre moi. Le motif de son mécontentement me paraît totalement injuste. Alors, la colère m’envahit. Les paroles fusent. Dans son emportement, mon mari me reproche d’être une femme rebelle.

 

« Une femme rebelle, moi ?! Moi qui, depuis plus de vingt ans, me soumets sans cesse et cherche à bâtir notre foyer de toutes mes forces ?! Il ose dire que je suis une femme rebelle ?

Très bien… il va voir ce que c’est, une femme rebelle ! »

 

Dans mon cœur s’installe une colère froide, profonde, déterminée. Je suis persuadée d’être dans mon droit. Je commence à échafauder des plans : il va apprendre à ses dépends.

 

Et c'est alors qu'un dialogue s'ouvre avec Dieu :

— Patricia, si tu agis ainsi, tu vas détruire ton foyer.

— Je m'en fiche !

— Tu vas aussi blesser tes enfants.

— Je m'en fiche !

— Tu vas même abîmer la vie de ceux qui gravitent autour de vous.

— Je m'en fiche !

— Et mon œuvre, Patricia, tu t'en fiches aussi de la détruire ?

— Ah non, Seigneur ! Pas ton œuvre !

 

À cet instant, mes yeux s'ouvrent. Je comprends que si je garde cette colère à laquelle je m’accroche, je ne détruis pas seulement ma relation avec mon mari : je mets en péril l’œuvre de Dieu en moi, l’œuvre de Dieu dans le cœur de mon mari, l’œuvre de Dieu dans la vie de mes enfants… et même dans la vie de ceux qui m’entourent.

 

Mais cette prise de conscience n'a pas suffi à apaiser ma colère, ni mon profond sentiment d'injustice. Cette dispute n'était en réalité que la goutte d'eau qui faisait déborder un vase déjà trop plein. Je ne pouvais pas faire comme si de rien n'était. Je ne pouvais pas balayer ma colère comme une poussière qu’on jette à la poubelle.

 

Alors, j’ai tout déposé dans les mains de Dieu : ma colère, mais aussi l’énorme dossier qui l’accompagnait. Je lui ai dit : « Seigneur, prends ça en charge. Occupe-toi de cette affaire. »

 

Lorsque j'ai remis ma colère entre les mains de Dieu, elle a laissé place à une immense tristesse. Les larmes ont coulé, encore et encore.

Mais c’est à partir de là que Dieu a pu me consoler, m’instruire, éclairer mon regard, purifier mon cœur… et mettre de l’ordre dans mes affaires.

Non seulement il m'a consolée et restaurée mais il s’est occupé de ce dossier.

 

Ouf ! Heureusement que Dieu est là.

 

 

Cette façon de procéder est devenue pour moi un principe : remettre à Dieu les sujets douloureux, mais aussi ceux qui échappent totalement à mon contrôle.

Avec le recul, je vois combien ce choix a été positif et constructif dans ma vie.

 

--> Et toi, qu’est-ce que tu tiens encore dans tes mains ? Oseras-tu le confier à Dieu pour qu’Il s’en occupe à ta place ?

 

--> as-tu déjà réalisé l'impact que tes choix ont sur l'œuvre du Saint-Esprit en toi mais également dans le cœur de ceux qui t'entourent ?

 

--> As-tu conscience que tes décisions quotidiennes peuvent interférer avec le plan de Dieu pour ta vie ?

 

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