C’est en voulant défendre son petit frère, que Kevin (21 ans) et son ami Sofiane ont été tués.
Armés de couteaux, d'un pistolet à grenaille, d'une bouteille de vodka et d'un marteau, plus de 15 individus se sont acharnés sur eux.
Aurélie Monkam Noubissi est la maman de Kevin.
Cette «mère courage» d’Échirolles, comme l’ont baptisé certains journaux, dit ne ressentir «aucune vengeance» contre les jeunes accusés du meurtre de son fils. Elle parle de compassion à leur égard mais regrette qu’ils soient encore dans le déni.
L’histoire d’une mère au cœur brisé mais paisible car en Dieu.
Un an après, avec une force impressionnante et une grande dignité, Aurélie Monkam raconte :
- le chemin intérieur qu'elle a parcouru pour faire face au meurtre de son fils ;
- son questionnement sur les responsabilités sociales ;
- sa volonté de poursuivre son travail de soins aux enfants, notamment les plus démunis.
Elle raconte, avec des mots simples et puissants, le parcours intérieur qui l'a conduite à passer du « Pourquoi ? » au « Que vais-je faire de cela ? ».
Elle a créé, avec d'autres médecins, un groupe de recherches sur la violence.
Portée par son engagement professionnel et par une foi profonde, elle dit vouloir être le porte-parole des mères amputées de leurs enfants, et vouloir s'exprimer au nom des victimes de la violence gratuite et absurde.